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Par capitalisation sur l’ensemble des activités d’efficacité énergétique dans le bâtiment menées au Maroc, les principaux potentiels d’économie d’énergie se situent au niveau de :

  • Déploiement de la réglementation thermique appliquée à l’enveloppe des bâtiments Limiter les transferts thermiques (théoriques) de l’enveloppe à moins de 50 kWh/m2 par an (modulable suivant la zone climatique) à comparer à des transferts thermiques de 100 kWh/m2 /an pour la moyenne des logements actuels.
  • Amélioration de la qualité thermique des maisons marocaines par un processus de labellisation Les maisons marocaines, généralement réalisées en auto-construction, sont un type d’habitat très prisé au Maroc. Il s’agit de promouvoir une politique globale permettant d’améliorer la qualité thermique dans ce type de construction.
  • Réhabilitation énergétique de logements existants Sur les bâtiments existants, l’amélioration de la performance énergétique du bâti doit s’inscrire dans des programmes de réhabilitation de l’habitat, en particulier au niveau de zones climatiques contraignantes (continentales, montagneuses, oasiennes).
  • Étiquetage des performances des équipements énergivores Étiquetage énergétique des réfrigérateurs, des lampes, des appareils électroménagers blancs (climatiseurs individuels, lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau thermodynamiques) et bruns (téléviseurs, appareils multimédia et modems). L’étiquetage énergétique des équipements peut avoir un effet rapide d’orientation du marché vers des équipements performants. Les gains peuvent aller jusqu’à 50% sur les consommations annuelles.
  • Remplacement des lampes à incandescence par des lampes à basse consommation Des progrès technologiques considérables ont été réalisés dans les performances des lampes, que ce soit à des fins d’éclairage domestique, industriel ou pour l’éclairage public. La consommation spécifique intrinsèque de la lampe a considérablement diminué, et a été divisée par un facteur de cinq en quelques années.
  • Déploiement des chauffe-eau solaires thermiques Le développement du marché des chauffe-eau solaires s’inscrit dans la stratégie énergétique du Gouvernement, avec un objectif de déploiement de 1,7 Millions de m2 à l’horizon 2030.
  • Développement d’un programme de déploiement de toitures photovoltaïques Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement généreux. Il suffit de 6 à 7 m2 de panneaux photovoltaïques installés en toiture pour obtenir une quantité d’électricité équivalente à la consommation électrique moyenne actuelle d’un ménage (1 600 kWh/an). La stratégie nationale vise un déploiement des installation solaires photovoltaïques connectées aux réseaux basse tension d’une capacité totale de 1 000 MWc à l’horizon 2030.
  • Développement des audits énergétiques Les mesures de réhabilitation énergétique des bâtiments et des équipements existants requièrent une connaissance approfondie de leur état énergétique. La réalisation systématique d’audits et diagnostics par des personnels préalablement qualifiés et certifiés conduira à hiérarchiser les priorités dans la conduite des actions de réhabilitation des installations ou de renouvellement des équipements.
Principales barrières et contraintes
  • Les barrières économiques
    • Impact des surcoûts sur la compétitivité des produits immobiliers, l’exploitation est rarement intégrée dans les analyses économiques des projets.
    • Coût d’investissement initial jugé élevé, 5% en moyenne pour les solutions passives et plus de 10% avec l’intégration des solutions actives.
  • Les barrières réglementaires et institutionnelles
    • L’encadrement de l’auto construction par rapport à l’efficacité énergétique.
    • Difficultés de mise en œuvre de la réglementation (non appropriation par les maîtrises d’ouvrages, concentration des compétences sur l’axe Rabat – Casablanca, …).
    • Faible déclinaison du dispositif réglementaire existant à l’échelon du territoire.
  • Les contraintes techniques – Insuffisance de ressources humaines formées par rapport au besoin en compétences et services de qualité.
    • Déficit au niveau normatif (standards, certification, agrément, …) et en contrôle de conformité y afférent.
    • Absence d’exigence en la matière chez les consommateurs.

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