fbpx
Les différents types de prises pour voitures électriques

Les différents types de prises sont liés en fonction du type de courant de charge :

  • Deux prises pour véhicules électriques adaptées à la charge en courant alternatif (AC)
  • Deux prises pour véhicules électriques adaptées à la charge en courant continu (DC)

Cependant, une grande partie des prises pour les véhicules électriques sont adaptées à la charge en courant alternatif (AC)

Il existe plusieurs types de prises et différents modes de recharge.
Prise domestique Type E/F

La recharge d’un véhicule électrique sur une prise domestique est déconseillée, car celle-ci présente plusieurs désavantages tels que :

  • Risque de surchauffe.
  • Recharge lente.

Les véhicules doivent rester connectés au réseau électrique pendant de longues périodes afin de récupérer l’énergie nécessaire. La puissance de charge de ces prises est de seulement 2,2 kW.
Il est donc conseillé d’utiliser une prise renforcée pour la charge de voiture électrique.
La puissance fournie par ce type de prise de 3,2 kW permette une charge un peu plus rapide que les prises standards.
Cependant, il faut utiliser un câble de charge adapté à la prise qui n’est généralement pas fournie par le concessionnaire lors de l’achat du véhicule.

Prise de Type 1

Ce type de prise est principalement utilisé sur les véhicules asiatiques et américains.
C’est une prise monophasée avec une puissance allant de 3 à 7 kW. Les bornes et les véhicules équipés d’une prise type 1 de connecteur sont rares en Europe.
Ayant une charge relativement élevée, ces prises présentent certains inconvénients.

  • Un fonctionnement uniquement en monophasé.
  • Ne permet pas l’intégration de systèmes de verrouillage automatiques intégrés.
Prise de Type 2/Type 2S
Type 2S – côté borne

Standardisée en Europe, elle a l’avantage de fonctionner en monophasé et triphasé et d’intégrer un système de verrouillage automatique. En France, la réglementation impose d’équiper d’une prise type 2 avec obturateur (Shutter) sur les bornes d’une puissance supérieure à 3,7 kW.
Cet obturateur donne son nom à ce type de prise : Type 2S

Type 2 – côté véhicule

Ces prises aident à assurer la sécurité en éliminant le risque de choc électrique car il faut que la communication soit ouverte entre la borne et le véhicule, pour que la borne alimente la prise.
Les câbles type2 – type2 existent en plusieurs longueurs et plusieurs puissances.
Prises adaptées à la charge en courant continu (DC)

Prise CHAdeMO

Standardisé à l’international pour la charge rapide en courant continu (DC). A partir de 2018, CHAdeMO 2.0 peut délivrer jusqu’à 400 kW de courant continu. Cependant, la prise CHAdeMO est voué à disparaître en Europe remplacé par les prises Combo CCS.

Prise Combo CCS (Combined Charging System)

Câble toujours attaché du côté de la borne. La prise CCS est une amélioration de la prise de type 2. Cette prise permet à la fois la charge AC et DC avec une capacité de charge actuelle allant jusqu’à 350 kW. Cette prise a été désignée comme le standard européen pour la charge en courant continu.

Les critères à prendre en compte pour bien choisir sa borne de recharge

Le choix de la bonne de recharge va dépendre de plusieurs facteurs parmi lesquels on peut noter entre autres le type de véhicule et aussi la capacité de la batterie. Cependant, l’un des critères les plus importants à considérer est la puissance de rechargement. En fonction de l’installation, vous aurez à choisir entre une borne monophasée et une borne triphasée. Un autre critère à ne pas négliger est le choix du niveau d’intensité. Pour une meilleure adaptation de la puissance de charge, il est important que l’ampérage puisse être réglable de 10 à 32A.

Les modes d’activation généralement utilisés

Plusieurs méthodes d’activation sont utilisées en fonction de la borne de recharge. Ce qu’il faut retenir est que le Plug and Play est généralement le mode privilégié dans les garages ou sur un parking privé. Par contre, c’est la borne accès RFID qui est de vigueur au niveau des parkings publics, des copropriétés ou des entreprises. Il faut noter par ailleurs que certaines municipalités ou certains constructeurs comme Tesla proposent souvent la recharge via une borne accès libre.

Comment trouver une borne de recharge publique ?

Les bornes de recharge publiques sont généralement utilisées via les plateformes internet qui permettent l’accès à de nombreuses cartes (tels que Chargemap, Electromaps,etc..) dans lesquelles elles sont localisées pour charger votre voiture électrique. Ces applications vont vous permettre de retrouver toutes les bornes disponibles autour de vous quel que soit le réseau auquel elles appartiennent.

Où sont situées les bornes de recharge publique ?

Les bornes de recharge destinées à un usage public sont principalement localisées dans les parkings publics proposant aussi bien un accès qui peut être payant ou gratuit. Nous les retrouvons généralement dans les lieux suivants :

  • Parkings publics
  • Mairie
  • Entreprises
  • Centres commerciaux
  • Une carte, un badge ou un code d’accès sont nécessaires pour recharger votre véhicule.
Les raisons d’utiliser une borne publique.

L’avantage de ces bornes publiques est qu’elles délivrent un courant à haute intensité avec une recharge largement plus rapide pour votre véhicule électrique. Cependant, le temps de rechargement peut varier en fonction de la puissance de la borne électrique.

Comment recharger votre véhicule dans les bornes de recharge publiques ?

Avant d’utiliser une borne de recharge publique assurez-vous des différents critères suivants :

  • Disposer d’une carte de recharge ou de paiement permettant l’accès aux bornes de recharge.
  • Posséder un câble type 2 pour se brancher sur la borne.
  • Vérifier que la borne de recharge publique est en état de fonctionnement ( led indiquant que la borne est active).

Quels sont les tarifs des bornes de recharge publiques ?
La facturation des bornes de recharge publiques fonctionne à la minute ou encore au kW/h. Certains forfaits ne tiennent pas compte de l’énergie de charge.
Il y a également des bornes de recharge gratuites, qui vont permettre aux clients de recharger leur voiture lors de leurs achats dans des parkings ou des magasins spécifiques.

Moyens de paiement.

Le Maroc n’a pas encore de législation pour la vente d’éléctricité, en attendant  la législature pour permettre aux opérateurs de facturer au Kilowatt le montant consommé, certains opérateurs facturent le stationnement en heures en face de la bornes comme solution de contournement.

Il existe différents moyens de paiement pour utiliser les bornes de recharge publiques :

  • Carte prépayée
  • Carte de débit
  • Abonnement
  • Paiement en ligne
  • Applications téléphone
  • Proposé par le gestionnaire du réseau de la borne de recharge
  • Proposé par le gestionnaire du réseau de la borne de recharge
  • Proposé par le gestionnaire du réseau de la borne de recharge
  • Être connecté à internet lorsque vous êtes à côté de la borne
  • Être connecté à internet lorsque vous êtes à côté de la borne
Est-il obligatoire de faire assurer une voiture électrique ?

Comme tous les autres types de véhicules motorisés destinés à circuler sur les routes marocaines, les voitures électriques doivent impérativement être couvertes au minimum par la responsabilité civile. Cette garantie, que l’on retrouve dans l’ensemble des offres d’assurance auto depuis les assurances auto au tiers jusqu’aux assurances tous risques permettent de couvrir le montant des dommages corporels et matériels causés par le conducteur à d’autres usagers de la route suite à un accident responsable.
Mais comme son nom l’indique, la responsabilité civile ne couvre que les dommages causés aux tiers et pas ceux que l’usager pourrait causer à son propre véhicule ou à lui-même.
Ainsi, si la responsabilité civile comprend les garanties minimales d’assurance auto auxquelles l’usager doit souscrire pour pouvoir rouler en toute sécurité, d’autres formes d’assurances auto seront plus à même de protéger efficacement le véhicule. Ceci est d’autant plus vrai pour les voitures électriques, dont le prix d’achat est généralement plus important que celui des véhicules thermiques équivalents.

Choisir l’assurance auto tous risques notamment pour ceux qui louent la batterie

De nombreux usagers de la route louent la batterie de leur voiture électrique au constructeur. Or cet élément essentiel de leur véhicule fait partie des pièces les plus onéreuses des voitures électriques et les automobilistes responsables d’un accident de la route seront tenus de la rembourser si cette pièce devait être endommagée à la suite d’un accident de la route.
En souscrivant une assurance auto tous risques ou les garanties complémentaires permettant de couvrir les dommages subis par les véhicules, les conducteurs de voitures électriques s’assureront que les dommages subis par la batterie de leur voiture suite à un accident responsable seront bien pris en charge par leur assureur.
Néanmoins, certains constructeurs incluent avec le contrat de location de la batterie toutes les assurances nécessaires pour couvrir cet élément essentiel des voitures électriques. Les automobilistes devront donc relire le contrat de location de la batterie de leur voiture afin de vérifier si elle est déjà assurée ou non.

Les garanties complémentaires essentielles pour les conducteurs de voitures électriques

Si les usagers de la route ne souhaitent pas souscrire une assurance auto tous risques pour leur voiture électrique mais qu’ils veulent tout de même que celle-ci bénéficie de protections intéressantes, ils peuvent faire le choix se tourner vers un certain nombre de garanties complémentaires parfaitement adaptées aux voitures électriques.
C’est notamment le cas de la garantie assistance 0 kilomètre, car les usagers circulant au volant d’une voiture électrique ne sont jamais parfaitement à l’abri d’une panne sèche. De plus, si la taille du réseau de bornes de recharge publiques est en constante augmentation, les automobilistes ne sont pas toujours certains de trouver un tel dispositif avant que leur voiture ne se retrouve avec la batterie à plat.
La souscription à d’autres garanties complémentaires, comme les garanties “vol”, “incendie” ou bien encore “bris de glace” est fortement recommandée car elles permettent de protéger le véhicule contre certains dommages spécifiques.

 

L’utilisation d’une wallbox peut entrainer des coupures générales de son réseau électrique pour cause de surtension. Cela signifie que votre domicile ou entreprise est contraint pour la capacité disponible de votre réseau électrique. Pour gérer cela automatiquement, un module de charge dynamique peut répondre à vos besoins.

La fonction du Power Boost qui est aussi appelé module de charge dynamique, permet à la borne d’adapter en temps réel la recharge de votre véhicule dans les limites de votre installation électrique, afin d’éviter que celle-ci disjoncte pour cause de surtension. Le Power Boost vous assure par conséquent de toujours recharger votre véhicule à la puissance maximum disponible.

Il existe plusieurs modèles de modules de charge dynamique adapté à chaque marques de borne de recharge. Mais la fonction reste la même.

Quelles sont les initiatives prises par le Maroc en faveur de la transition énergétique? Quelles sont les tendances clés du marché mondial? Et quels sont les principaux défis à relever?

La mobilité électrique au Maroc : une technologie prometteuse en émergence…

Depuis la COP 22 en 2016 à Marrakech et le Maroc s’engage et agit pour une mobilité plus durable et notamment pour la mobilité électrique.

Dans une logique d’exemplarité de l’Etat et des acteurs publics, le gouvernement a décidé en 2019 d’électrifier les flottes publiques. Le Maroc a affiché une volonté forte de développement de la mobilité électrique en octobre 2020, à travers un accord signé entre PSA Maroc et Barid Al-Maghrib (la Poste) pour l’électrification de sa flotte.

Sans oublier le lancement de tests autour de la mobilité électrique notamment par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) via ses différentes plateformes de R&D : Green Energy Park (énergie solaire, stockage innovant), Bio-energy & Storage Park (bioénergie, stockage de l’énergie), Green & Smart Building Park (construction durable, réseaux intelligents et mobilité durable), programme Elec Social Services d’expérimentation de la mobilité électrique à petite échelle à Benguerir dans le cadre du projet Services & Infrastructures pour la ME (SIME).

Conscient de l’importance des bornes de recharge pour le développement des véhicules électriques et hybrides, le Maroc, à travers des collaborations entre plusieurs acteurs publics et privés, a encouragé le développement des infrastructures de recharge dans plusieurs positions géographiques au Royaume. L’un des premiers projets est le projet Green Miles qui consiste à équiper les autoroutes routiers de bornes de recharge. Il a été effectué en partenariat entre Autoroutes du Maroc, Schneider Electric et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) et met à la disposition des utilisateurs des véhicules électriques des points de recharge dans certaines stations des autoroutes du Maroc.

D’autres projets sont en perspective, la “ismart” qui représente une nouvelle génération de bornes de recharge intelligentes à usage professionnel et domestique destinée au marché marocain est le fruit d’un projet de recherche développé à la demande d’industriels du secteur automobile par le Green Energy Park.

L’engagement du Royaume du Maroc en faveur de la mobilité électrique se traduit par la mise en place progressive d’un cadre réglementaire en faveur d’une mobilité durable. Prenons à titre d’exemple :

  • L’exonération de la vignette : les propriétaires de véhicules thermiques doivent s’acquitter chaque année de la Taxe Spéciale Annuelle sur les Véhicules Automobiles, aussi appelée vignette. Notons également que les voitures électriques et hybrides sont exonérées de cette taxe depuis 2017.
  • Exonération taxe voiture de luxe : les importateurs de voitures de luxe doivent s’acquitter d’un droit de timbre relatif à la première immatriculation. Les véhicules à moteur électrique et les véhicules à moteur hybride (électrique et thermique) ne sont pas soumis à cette taxe.
  • Réduction des droits de douane : des droits de douane à l’importation sont à payer pour les véhicules entrant au Maroc. Ce droit est de 2,5 % pour des voitures électriques ou hybrides en provenance d’Europe ou hors Europe.

Chose qui confirme que les premières mesures réglementaires pour inciter à l’acquisition des véhicules électriques ont été adoptées.

Le Maroc a également renforcé sa compétitivité et sa position à l’échelle régionale et africaine via la contribution de l’électro-chimiste et inventeur marocain, Rachid Yazami, de l’anode graphite pour les batteries lithium. M. Yazami a aussi fait part des applications des batteries des téléphones cellulaires, faisant savoir que l’électro-mobilité (les voitures électriques) va jouer un rôle ‘’très important’’ dans le futur dans le renforcement de la protection de l’environnement et l’assainissement de l’air dans les grandes villes, comme Casablanca, Fès et Marrakech.

Cependant, malgré ces efforts, le développement durable est encore à ses prémices :

D’où la nécessité d’une collaboration entre tous les acteurs clés du secteur d’énergie au Maroc.

Le marché mondial de la mobilité électrique est aujourd’hui en plein essor…

En 2021, on compte 600 modèles de voitures électriques (EV), hybrides rechargeables (PHEV), hydrogènes (HV) et hybrides légères en vente dans le monde. L’année 2020 a marqué un tournant pour le marché de la mobilité électrique par une accélération des ventes de voitures électriques par rapport à d’autres types de voitures.

Figure 1 : Les ventes de VE en 2020, Bloomberg Intelligence, BloombergNEF, Company filings

Certains modèles de véhicules électriques, les plus importants à ce jour, ont été lancés tout au long de la pandémie, notamment le véhicule utilitaire sport Model Y de Tesla en février et la voiture hatchback ID.3 de Volkswagen en septembre.

D’après le rapport sur les perspectives de la mobilité électrique à l’horizon 2030 publié par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), le scénario de développement durable estime une part de marché de 30 % pour les véhicules électriques dans tous les modes d’ici 2030, à l’exception des deux-roues. Le parc mondial de véhicules électriques (à l’exclusion des deux / trois roues) est projeté d’augmenter de 36 % par an, atteignant 245 millions de véhicules en 2030, soit plus de 30 fois le niveau actuel.

En marche forcée, la majeure partie des constructeurs automobiles a annoncé un ou des nouveaux modèles électriques. Les estimations de production indiquent que la plupart des constructeurs automobiles sont prêts à adopter une stratégie d’électrification tout en augmentant les volumes de voitures électriques mises en place.

L’offre de VE est en forte hausse : les constructeurs proposent une gamme significative de modèles (~10 modèles) et beaucoup prévoient d’ajouter des versions électriques à leurs modèles dans les prochaines années. Les nouvelles normes européennes encouragent les constructeurs à investir dans la mobilité électrique : 90 milliards de dollars seront investis d’ici 2023.

Sur la base des prévisions de production de véhicules légers, la production de véhicules électriques en Europe devrait se multiplier par six entre 2019 et 2025, atteignant plus de 4 millions de voitures et fourgonnettes.

D’autre part, plusieurs pays mènent la course à la mobilité électrique, nous pouvons considérer à titre d’exemple :

En particulier, pour la France, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a indiqué dans son rapport sur le marché automobile français que les véhicules hybrides et électriques représentent 20 % de la totalité du marché, soit une progression de 14 % par rapport à la même période en 2019.

La réussite du développement du marché de la mobilité électrique est multifactorielle, avec un fort enjeu d’optimisation des fonds publics engagés pour permettre au marché de se développer et améliorer sa compétitivité économique.

Les défis d’une transition vers une mobilité durable …

Plusieurs défis sont à relever : quel est l’impact sur le réseau de la distribution électrique ? Quelle est la stratégie de recharge ? Quelles réglementations et incitations faudrait-il mettre en place les premières années pour encourager l’adoption de cette technologie?…

Le succès de cette transition, transversale et à portée nationale, repose sur l’implication de multiples acteurs et d’un écosystème complexe à mobiliser tout au long de la planification et la réalisation d’une mobilité durable. La chaîne de valeur comporte certains acteurs (publics comme privés), il convient de définir un cadre de cohérence partagé par l’ensemble des parties prenantes tout en créant des synergies internationales.

Ajoutons à cela que le développement du VE ne signifie pas systématiquement une réduction des émissions de GES. La conversion de la flotte thermique en flotte électrique n’est efficace que si l’énergie nécessaire à son fonctionnement est produite à base d’énergies à faible impact sur l’environnement (énergies renouvelables notamment). Ainsi, le développement de la mobilité électrique doit s’accompagner d’une politique de verdissement du mix énergétique marocain.

Finalement, le développement de l’offre de ME doit se faire en parallèle du développement des capacités de production d’électricité et du réseau électrique pour intégrer ses nouveaux usages (charge des batteries) et nouvelles technologies (compteurs communicants, V2G..). La planification des investissements futurs pour étendre et moderniser le réseau électrique marocain est dans la nécessité de prendre en compte ces nouveaux usages pour éviter d’entraver le développement de la mobilité électrique.

 

 

Chaque année, de plus en plus d’automobilistes font le choix d’un véhicule « zéro émission ». Pour ses avantages environnementaux – certes – mais pas seulement ! Toujours plus performante et confortable… Découvrez les principaux avantages de la voiture électrique !

La voiture électrique est propre à l’usage

On parle de voiture propre pour désigner la voiture électrique car lorsqu’elle roule, elle n’émet pas de CO2 et dégage moins de particules fines que les véhicules thermiques. Il serait un peu excessif d’assurer que la voiture électrique est propre à 100% – car sa fabrication et l’alimentation de sa batterie génèrent des émissions de CO2 – mais le bilan carbone à l’usage d’un tel véhicule est bien meilleur que celui d’un modèle essence ou diesel. Par ailleurs, des progrès sont faits pour rendre la production et le recyclage des batteries électriques plus écologique.

Choisir une voiture écologique, c’est adopter une conduite plus écoresponsable.

La voiture électrique est économique

Si ce type de véhicule est vendu plus cher qu’une voiture à moteur thermique classique – en raison du prix de la batterie électrique. En plus, à l’usage, celle-ci se révèle plus économique :

– L’électricité consommée par une voiture électrique pour parcourir 100 km coûte entre 15 et 40 DIRHAMS, contre 60 à 100 DIRHAMS pour un véhicule diesel ou essence !

– Les frais d’entretien d’une voiture électrique sont fortement réduits (4 fois moins élevés que ceux d’un véhicule thermique) car le moteur est composé de très peu d’éléments mobiles : moins de 10 contre quelques milliers pour une voiture classique.

– La durée de vie du moteur (et donc de la voiture électrique) est plus longue : elle est estimée à plusieurs millions de kilomètres !

– Les stationnements bénéficient souvent de tarifs préférentiels et peuvent même être gratuits !

La voiture électrique est facile à entretenir

Comme évoqué juste avant, la voiture électrique ne nécessite, par définition, aucune vidange, ne comporte ni courroie de distribution, ni filtre, ni pot d’échappement et elle est équipée d’un moteur très résistant.

Aujourd’hui, il n’existe presque autant de bornes de recharge publiques que de stations essence. Et on compte sur l’autonomie des dernières voitures électriques disponibles, de 250 à 400 km, qui peuvent se recharger rapidement sur des bornes de charge rapide ou de très forte puissance.

La voiture électrique est agréable à conduire

Il faut dire qu’avec un démarrage au quart de tour, sans embrayage ni boîte de vitesse, les bouchons et démarrages en côte deviennent presque agréables ! En plus, plus de vibrations, une vitesse de pointe rapidement atteinte et aucun risque de caler dans une voiture électrique… Le tout dans une ambiance silencieuse très appréciable.

Notions de base

Le bâtiment est un gros consommateur d’énergie.

  • Le chauffage et/ou le refroidissement, pour assurer un climat intérieur confortable ;
  • La circulation de fluides tels que l’air (ventilation), l’eau (eau chaude, chauffage) ;
  • Les transports (ascenseurs) ;
  • L’éclairage ;
  • Les communications (téléphone, radio, télévision) ;
  • La production de biens (cuisines, couture, etc.).

Un bâtiment devrait assurer, sans aucune consommation d’énergie, un confort au moins équivalent à celui régnant à l’extérieur. Suivant la conception, la consommation varie énormément : Un indice souvent utilisé pour comparer la consommation d’énergie des bâtiments est l’Indice de Dépense d’Énergie, ou IDE. On obtient cet indice en divisant la consommation annuelle d’énergie totale (de tous les agents énergétiques) exprimée en MJ (ou en kWh) par la surface brute de plancher chauffé (murs inclus).

Besoins de l’occupant
  • Confort : état de bien-être général.
  • Qualité de l’air : Absence de pollution.
  • Aération : Assurer un environnement intérieur confortable.

Le confort dépend des paramètres suivants :

  • Conditions thermiques : Température de l’air, sources de rayonnement (radiateurs, poêles, soleil), température des surfaces environnantes, perméabilité thermique des surfaces en contact avec le corps.
  • Qualité de l’air : Vitesse relative de l’air par rapport au sujet, humidité relative de l’air, pureté ou pollution de l’air, odeurs.
  • Acoustique : Niveau de bruit, nuisance acoustique, temps de réverbération (durée d’écho).
  • Visuel : Éclairage naturel et artificiel, couleurs, volumes intérieur et distribution des volumes.
  • Autres influences : Degré d’occupation des locaux, etc…

Le confort est une sensation physiologique faisant intervenir plus d’un paramètre. Le confort thermique ne tient compte que des paramètres suivants :

Les facteurs liés à l’individu :

  • Son activité et le rendement de cette activité.
  • Son habillement.

Les facteurs liés à l’environnement :

  • Températures de l’air et des surfaces environnantes.
  • Vitesse relative de l’air et le degré de turbulence.
  • Pression de vapeur d’eau ou humidité relative.

Qualité de l’air : Un air de bonne qualité ne contient pas d’impuretés en quantités gênantes ou dangereuses pour les occupants. Aération : Le but de l’aération est d’assurer un environnement intérieur confortable, maintenant les occupants en bonne santé.

Volet passif

Isolation thermique Qualité d’isolant thermique :

  • Résistance au feu.
  • Résistance mécanique (traction et compression).
  • Étanchéité à l’air.
  • Résistance à la diffusion de vapeur d’eau.
  • Faible absorption d’eau par immersion, par flottaison et par diffusion.
  • Stabilité dimensionnelle et comportement à la chaleur.
  • Qualités acoustiques.
  • Prix.
Types d’isolants :

 

 

Applications des isolants thermiques :

Applications des isolants thermiques

Ponts thermiques

 

Les ponts thermiques doivent être évités, mais cela n’est pas toujours possible et dans ce cas, il faut en tenir compte dans le bilan thermique du bâtiment.

Certains ponts thermiques, tels que les cadres de portes et fenêtres, les supports de balcons, les raccords entre éléments d’enveloppe sont inévitables. Comment éviter les ponts thermiques ?

Aération

L’aération influence au moins quatre domaines de la physique des bâtiments :

  • La qualité de l’air et en conséquence la santé des occupants ;
  • Les déperditions de chaleur, donc la consommation d’énergie ;
  • Les problèmes de condensation interne et superficielle, donc la durabilité du bâtiment ;
  • Le confort thermique, notamment les courants d’air.

Ouvertures de ventilations et ouvrants

Apports d’énergie solaire

Les principes du chauffage solaire passif sont illustrés ci-après :

 

Volet actif

Les installations de chauffage, de climatisation et de ventilation (CVC) sont destinées à contrôler la température, la qualité d’air et parfois l’humidité pour apporter un environnement intérieur adapté à l’activité des occupants. Ces installations représentent une part importante de la consommation énergétique des bâtiments résidentiels et tertiaires.

Les chaudières

La performance énergétique d’une chaudière est exprimée par son rendement calorifique, défini comme étant le rapport de l’énergie utile fournie par la chaudière sur le pouvoir calorifique total du combustible consommé.

Les pompes à chaleur

Une pompe à chaleur (PAC) est une machine thermique permettant d’utiliser de l’énergie mécanique (pompes à compresseur) ou thermique (pompes à absorption) pour soutirer de la chaleur à basse température d’un milieu (environnement par exemple) dit “source froide” et de la restituer à une température plus élevée, la rendant utilisable pour les besoins domestiques (chauffage et eau chaude).

La pompe à chaleur peut être réversible pour fournir de la chaleur en hiver et du froid en été : On distingue trois types d’unités, en fonction de la nature des milieux concernés par l’échange thermique, air ou eau (air/air, air/eau ou eau/eau).

Par capitalisation sur l’ensemble des activités d’efficacité énergétique dans le bâtiment menées au Maroc, les principaux potentiels d’économie d’énergie se situent au niveau de :

  • Déploiement de la réglementation thermique appliquée à l’enveloppe des bâtiments Limiter les transferts thermiques (théoriques) de l’enveloppe à moins de 50 kWh/m2 par an (modulable suivant la zone climatique) à comparer à des transferts thermiques de 100 kWh/m2 /an pour la moyenne des logements actuels.
  • Amélioration de la qualité thermique des maisons marocaines par un processus de labellisation Les maisons marocaines, généralement réalisées en auto-construction, sont un type d’habitat très prisé au Maroc. Il s’agit de promouvoir une politique globale permettant d’améliorer la qualité thermique dans ce type de construction.
  • Réhabilitation énergétique de logements existants Sur les bâtiments existants, l’amélioration de la performance énergétique du bâti doit s’inscrire dans des programmes de réhabilitation de l’habitat, en particulier au niveau de zones climatiques contraignantes (continentales, montagneuses, oasiennes).
  • Étiquetage des performances des équipements énergivores Étiquetage énergétique des réfrigérateurs, des lampes, des appareils électroménagers blancs (climatiseurs individuels, lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau thermodynamiques) et bruns (téléviseurs, appareils multimédia et modems). L’étiquetage énergétique des équipements peut avoir un effet rapide d’orientation du marché vers des équipements performants. Les gains peuvent aller jusqu’à 50% sur les consommations annuelles.
  • Remplacement des lampes à incandescence par des lampes à basse consommation Des progrès technologiques considérables ont été réalisés dans les performances des lampes, que ce soit à des fins d’éclairage domestique, industriel ou pour l’éclairage public. La consommation spécifique intrinsèque de la lampe a considérablement diminué, et a été divisée par un facteur de cinq en quelques années.
  • Déploiement des chauffe-eau solaires thermiques Le développement du marché des chauffe-eau solaires s’inscrit dans la stratégie énergétique du Gouvernement, avec un objectif de déploiement de 1,7 Millions de m2 à l’horizon 2030.
  • Développement d’un programme de déploiement de toitures photovoltaïques Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement généreux. Il suffit de 6 à 7 m2 de panneaux photovoltaïques installés en toiture pour obtenir une quantité d’électricité équivalente à la consommation électrique moyenne actuelle d’un ménage (1 600 kWh/an). La stratégie nationale vise un déploiement des installation solaires photovoltaïques connectées aux réseaux basse tension d’une capacité totale de 1 000 MWc à l’horizon 2030.
  • Développement des audits énergétiques Les mesures de réhabilitation énergétique des bâtiments et des équipements existants requièrent une connaissance approfondie de leur état énergétique. La réalisation systématique d’audits et diagnostics par des personnels préalablement qualifiés et certifiés conduira à hiérarchiser les priorités dans la conduite des actions de réhabilitation des installations ou de renouvellement des équipements.
Principales barrières et contraintes
  • Les barrières économiques
    • Impact des surcoûts sur la compétitivité des produits immobiliers, l’exploitation est rarement intégrée dans les analyses économiques des projets.
    • Coût d’investissement initial jugé élevé, 5% en moyenne pour les solutions passives et plus de 10% avec l’intégration des solutions actives.
  • Les barrières réglementaires et institutionnelles
    • L’encadrement de l’auto construction par rapport à l’efficacité énergétique.
    • Difficultés de mise en œuvre de la réglementation (non appropriation par les maîtrises d’ouvrages, concentration des compétences sur l’axe Rabat – Casablanca, …).
    • Faible déclinaison du dispositif réglementaire existant à l’échelon du territoire.
  • Les contraintes techniques – Insuffisance de ressources humaines formées par rapport au besoin en compétences et services de qualité.
    • Déficit au niveau normatif (standards, certification, agrément, …) et en contrôle de conformité y afférent.
    • Absence d’exigence en la matière chez les consommateurs.

Article 17 : Il est institué un contrôle technique qui a pour objet de constater et d’attester du respect des performances énergétiques visées au chapitre II de la présente loi et des dispositions de l’audit énergétique obligatoire. Le contrôle de la conformité aux normes marocaines est assuré conformément à la législation et la réglementation en vigueur en la matière.

 

Article 18 : Sont chargés du contrôle technique visé au premier alinéa de l‘article 17 ci-dessus, les agents de l’administration habilités à cet effet, assermentés conformément à la législation relative au serment des agents verbalisateurs ou les organismes et/ou laboratoires publics ou privés compétents, agréés à cet effet par l’administration. L’agrément visé à l’alinéa précèdent est délivré lorsque l’organisme ou le laboratoire remplit les conditions suivantes :

– Être constitué sous forme de société de droit marocain ;

– Ne pas être en état de redressement ou de liquidation judiciaire ;

– Disposer de moyens humains et matériels nécessaire à la réalisation du contrôle technique homologué par l’administration ;

– Offrir toutes les garanties d’impartialité et d’indépendance ;

– Répondre aux exigences fixées par l’autorité gouvernementale compétente, en matière de compétence technique dans le domaine de l’efficacité énergétique. Lorsque l’une ou plusieurs de ces conditions cessent d’être remplies, par l’organisme ou le laboratoire, l’agrément est suspendu pour une période déterminée qui ne peut excéder six (6) mois, fixée dans la décision de suspension motivée et notifiée à l’intéressé portant moyen justifiant la réception destinée à permettre au bénéficiaire dudit agrément de se conformer de nouveau aux conditions requises. Passé ce délai, et si les conditions requises ne sont toujours pas remplies, l’agrément est retiré par l’administration. Dans le cas où les conditions requises sont à nouveau remplies, il est mis fin à la mesure de suspension de l’agrément. Les modalités et formes d’organisation et d’exercice du contrôle technique ainsi que celles selon lesquelles les agréments aux organismes et laboratoires sont délivrés, suspendus ou retirés sont fixées par voie réglementaire.

 

Article 19 : Les agents de l’administration ainsi que les organismes et/ou laboratoires visés à l’article 18, doivent à l’occasion du contrôle, procéder à la vérification de l’ensemble des documents dont la tenue est obligatoire et s’assurer du contenu des informations communiquées à l’administration.

Navigation des articles